ISSAM : La Trap de l'autre coté de la Méditerranée.
- Amine AMAR
- 8 juil. 2019
- 2 min de lecture

Une très belle surprise pour moi, première écoute, premier choc. Il faut tout d'abord savoir que sa musique est un mélange de marocain et d'anglais. Il surf sur la vague Hip-Hop du moment, avec des vocalises qui pourrait nous rappeler certains rappeurs U.S (Travis Scott etc.). Je vous avoue que je ne comprends pas grand-chose, mais sa musique est tellement entraînante et rythmique que je l’écoute juste pour bouger ma tête dessus. Au-delà de son rap hyper cool et responsable (véhiculant certains messages touchant à la politique ou au système économique.) Ses clips sont énormes, une réelle recherche derrière de créativité artistique et audio-visuel. Des costumes, aux paysages en passant par les plans. Ses clips collent parfaitement au personnage tout autant extravagant et avant-gardiste. On en oublie parfois que cet artiste est marocain, tellement sa musique et ses clips sont un mélange de diversité et cultures. Je l'avais personnellement écouté il y'a très longtemps sans vraiment m'y attacher. C'est dernièrement qu'il a commencé à attirer mon attention. (TOUTE MON ATTENTION). Je me suis dit : Comment un gars comme ça, avec si peu de moyens peut produire un contenu d'aussi bonne qualité. Impressionnant. Mais sinon ISSAM c'est qui au juste ?

Issam c'est avant tout un Boy de 25ans, Natif de Casablanca qui se décrit lui-même comme : "Un enfant d'internet". Après avoir écouté sa musique, je comprends tellement ce surnom. Il met en avant à travers sa musique et ses clips, la culture marocaine moderne. Le choc des cultures, prend ici tout son sens, puisqu'il mélange le traditionnel et le contemporain, ce qui ne déplais pas du tout. Son entourage ? d'autres artistes du même genre, une réelle communauté s'est formée et des collaborations se font très souvent. La scène Trap/Rap marocaine a un avenir brillant devant elle. Espérons que cela continue dans cette voie. En tout cas tout nous prouve que l'ascension ne fait que démarrer. J'ai appris dernièrement, que des journaux américains en avaient fait la première couverture de leur Mag. Je vous laisse les deux morceaux les plus ouf.
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